Whitepaper CGEM Industrie

Depuis son indépendance, le Maroc a mis en place une politique d’industrialisation soutenue par des mécanismes de protection commerciale, des barrières douanières, et par des incitations financières et fiscales. Cette stratégie a contribué à l’émergence d’une élite d’entrepreneurs, issus des milieux traditionnels du commerce et de l’agriculture. Les entrepreneurs ont constitué la première forme du capitalisme industriel marocain. Nous avons assisté ainsi à la création au cours des années 60-70 d’une multitude d’entreprises manufacturières dans le textile, l’agro-industrie, le plastique, la sidérurgie, le caoutchouc, la mécanique, le raffinage, le montage automobile, etc.
Au début des années 2000, le tourisme et l’agriculture représentaient une part importante de l’économie du Royaume avec respectivement une part de 8 % et 16 % du PIB. Afin de diversifier et développer son économie, le Maroc a ainsi amorcé un processus de transformation structurelle et sectorielle tendant vers la dynamisation des activités non agricoles. En effet, dès le milieu de la décennie 2000, le pays s’est doté d’une stratégie « Plan Emergence » visant à repositionner le tissu industriel national sur des métiers pouvant attirer les investissements directs étrangers tels que l’offshoring, l’automobile ou encore l’aéronautique mais aussi, par le développement des métiers traditionnels, comme le textile ou l’agroalimentaire.
Au début des années 2000, le tourisme et l’agriculture représentaient une part importante de l’économie du Royaume avec respectivement une part de 8 % et 16 % du PIB. Afin de diversifier et développer son économie, le Maroc a ainsi amorcé un processus de transformation structurelle et sectorielle tendant vers la dynamisation des activités non agricoles. En effet, dès le milieu de la décennie 2000, le pays s’est doté d’une stratégie « Plan Emergence » visant à repositionner le tissu industriel national sur des métiers pouvant attirer les investissements directs étrangers tels que l’offshoring, l’automobile ou encore l’aéronautique mais aussi, par le développement des métiers traditionnels, comme le textile ou l’agroalimentaire.
Rapport Moral 2022

2022 fut pour nous, chefs d’entreprises, une année remplie de défis et d’enseignements, une année où l’on a eu à gérer une nouvelle crise mondiale, conséquence du conflit russo-ukrainien qui a engendré une inflation inédite et perturbé davantage les chaînes de valeur mondiales. Face à ces bouleversements, le secteur privé marocain est tout de même resté combatif et résilient.
Au cours l’année 2022, la CGEM a continué sur son élan et a contribué activement, aux côtés du Gouvernement, à l’aboutissement de plusieurs chantiers socio-économiques stratégiques, notamment la signature, le 30 avril 2022, d’un nouvel accord social qui se veut équilibré et qui prévoit un agenda précis de respect des engagements des partenaires sociaux, la mise en place d’une Loi de Finances 2023 rassurante, prenant en considération une grande partie des préoccupations des chefs d’entreprises, la participation à la réussite du déploiement du projet royal de la charte d’investissement, ou encore la signature d’une convention pour appuyer les entreprises industrielles dans leur projets d’innovation et de R&D.
2022 a également été marquée par le lancement, par la CGEM, en janvier, d’un one stop shop pour l’orientation des start-ups marocaines, à savoir la plateforme Intaliq. Par ailleurs, ayant mis la question de la gestion des risques liés aux ressources en eau au centre de ses priorités, la CGEM a tenu, en Mai à Marrakech, un Business Dialogue qui a permis d’échanger sur les moyens de renforcer la sécurité hydrique du Maroc et sur le rôle du secteur privé dans ce cadre.
Au cours l’année 2022, la CGEM a continué sur son élan et a contribué activement, aux côtés du Gouvernement, à l’aboutissement de plusieurs chantiers socio-économiques stratégiques, notamment la signature, le 30 avril 2022, d’un nouvel accord social qui se veut équilibré et qui prévoit un agenda précis de respect des engagements des partenaires sociaux, la mise en place d’une Loi de Finances 2023 rassurante, prenant en considération une grande partie des préoccupations des chefs d’entreprises, la participation à la réussite du déploiement du projet royal de la charte d’investissement, ou encore la signature d’une convention pour appuyer les entreprises industrielles dans leur projets d’innovation et de R&D.
2022 a également été marquée par le lancement, par la CGEM, en janvier, d’un one stop shop pour l’orientation des start-ups marocaines, à savoir la plateforme Intaliq. Par ailleurs, ayant mis la question de la gestion des risques liés aux ressources en eau au centre de ses priorités, la CGEM a tenu, en Mai à Marrakech, un Business Dialogue qui a permis d’échanger sur les moyens de renforcer la sécurité hydrique du Maroc et sur le rôle du secteur privé dans ce cadre.
Quelles transformations pour les Industries Culturelles et Créatives au Maroc ?

Cette étude est en libre téléchargement sur la page de la FICC cliquez sur ce lien
La Fédération des Industries Culturelles et Créatives de la CGEM et la Wallonie Bruxelles International ont signé en mai 2021 à Rabat, un accord de partenariat avec pour objectif la contribution à la structuration du secteur des ICC. La première étape de cette coopération s’est concrétisée par le lancement d’une étude de terrain intitulée « Quelles transformations pour les ICC au Maroc. Focus sur 4 filières : l’édition, Arts de scène, l’audiovisuel et la musique actuelle ». La méthodologie et les conclusions de cette étude ont été présentées à la presse nationale le lundi 24 janvier 2022 au siège de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc.
Menée en toute indépendance par une équipe de chercheurs marocains, à partir d’une revue de littérature élargie, et en interaction régulière et construite avec les décideurs, acteurs et observateurs, cette étude de terrain propose des clés de décryptage du fonctionnement de quatre filières créatives au Maroc : l’Édition, les Arts de scène, les Musiques actuelles et l’Audiovisuel.
De l’ensemble de ce travail, il ressort en conclusion que 6 axes structurants méritent une attention particulière :
• La transversalité de la culture et la nécessaire convergence ;
• La réforme du modèle de subvention publique ;
• La libéralisation de l’audiovisuel ;
• L’identification des entreprises des ICC et la reconnaissance des associations culturelles ;
• La réforme du BMDA (Bureau Marocain des Droits d’Auteur) et la gestion des droits d’auteur;
• Les défaillances structurelles à combler par la formation.
Cette étude intervient à un moment clé où le Nouveau Modèle de Développement insiste sur la centralité de la culture pour le développement humain et social, la diversification économique, et où l’intérêt de partenaires internationaux au sujet du renforcement des économies créatives dans la région est prégnant.
Par ailleurs, pour apporter une série de propositions afin de renforcer les politiques publiques en lien avec les économies créatives au Maroc, la FICC a diffusé 200 exemplaires en version Arabes et Françaises aux :
• Membres du Gouvernement : Chef du Gouvernement et Ministres
• Membres des Commissions nationales de l’enseignement et de la culture
• Présidents des deux chambres parlementaires
• Membres des Commissions parlementaires enseignement et culture des 2 chambres,
• Chefs des principaux partis politiques
• Walis des douze régions
• Directeurs des Centres Régionaux d’Investissement
• Délégués régionaux de la Culture
Grace à cette conférence, la Fédération des Industries Culturelles et Créatives a récolté des retombées de presses très positives.
Cette étude est en libre téléchargement sur la page de la FICC cliquez sur ce lien
La Fédération des Industries Culturelles et Créatives de la CGEM et la Wallonie Bruxelles International ont signé en mai 2021 à Rabat, un accord de partenariat avec pour objectif la contribution à la structuration du secteur des ICC. La première étape de cette coopération s’est concrétisée par le lancement d’une étude de terrain intitulée « Quelles transformations pour les ICC au Maroc. Focus sur 4 filières : l’édition, Arts de scène, l’audiovisuel et la musique actuelle ». La méthodologie et les conclusions de cette étude ont été présentées à la presse nationale le lundi 24 janvier 2022 au siège de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc.
Menée en toute indépendance par une équipe de chercheurs marocains, à partir d’une revue de littérature élargie, et en interaction régulière et construite avec les décideurs, acteurs et observateurs, cette étude de terrain propose des clés de décryptage du fonctionnement de quatre filières créatives au Maroc : l’Édition, les Arts de scène, les Musiques actuelles et l’Audiovisuel.
De l’ensemble de ce travail, il ressort en conclusion que 6 axes structurants méritent une attention particulière :
• La transversalité de la culture et la nécessaire convergence ;
• La réforme du modèle de subvention publique ;
• La libéralisation de l’audiovisuel ;
• L’identification des entreprises des ICC et la reconnaissance des associations culturelles ;
• La réforme du BMDA (Bureau Marocain des Droits d’Auteur) et la gestion des droits d’auteur;
• Les défaillances structurelles à combler par la formation.
Cette étude intervient à un moment clé où le Nouveau Modèle de Développement insiste sur la centralité de la culture pour le développement humain et social, la diversification économique, et où l’intérêt de partenaires internationaux au sujet du renforcement des économies créatives dans la région est prégnant.
Par ailleurs, pour apporter une série de propositions afin de renforcer les politiques publiques en lien avec les économies créatives au Maroc, la FICC a diffusé 200 exemplaires en version Arabes et Françaises aux :
• Membres du Gouvernement : Chef du Gouvernement et Ministres
• Membres des Commissions nationales de l’enseignement et de la culture
• Présidents des deux chambres parlementaires
• Membres des Commissions parlementaires enseignement et culture des 2 chambres,
• Chefs des principaux partis politiques
• Walis des douze régions
• Directeurs des Centres Régionaux d’Investissement
• Délégués régionaux de la Culture
Grace à cette conférence, la Fédération des Industries Culturelles et Créatives a récolté des retombées de presses très positives.
Cette étude est en libre téléchargement sur la page de la FICC cliquez sur ce lien
Rapport Moral 2021

Tout comme 2020, l’année 2021 fut une année particulière. En ces temps difficiles, nous, chefs d’entreprise, avons confirmé notre résilience, notre capacité d’innover, notre sens de citoyenneté et notre volonté d’agir pour le bien de notre économie et de
notre pays. Je tiens à vous en féliciter.
Pour la CGEM, 2021 fut une année importante au vu des sujets qui l’ont marqué. La Confédération a poursuivi le dialogue avec le Gouvernement, dans le cadre du Comité de Veille Économique (CVE) en particulier, pour continuer à soutenir les secteurs touchés par la crise du Covid-19 et leur relance et a milité pour une Loi de Finances 2022 qui répond aux attentes des opérateurs économiques. Nous entamerons, dès février 2022, les travaux pour l’élaboration du PLF 2023 et comptons sur vos contributions
auprès de vos Fédérations et CGEM Régions respectives avant fin avril 2022.
notre pays. Je tiens à vous en féliciter.
Pour la CGEM, 2021 fut une année importante au vu des sujets qui l’ont marqué. La Confédération a poursuivi le dialogue avec le Gouvernement, dans le cadre du Comité de Veille Économique (CVE) en particulier, pour continuer à soutenir les secteurs touchés par la crise du Covid-19 et leur relance et a milité pour une Loi de Finances 2022 qui répond aux attentes des opérateurs économiques. Nous entamerons, dès février 2022, les travaux pour l’élaboration du PLF 2023 et comptons sur vos contributions
auprès de vos Fédérations et CGEM Régions respectives avant fin avril 2022.
Livre Blanc : Vers une croissance économique soutenue, responsable et durable

En octobre 2017, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, a souligné, à l’occasion de l’ouverture de la session législative, la nécessité d’un nouveau modèle de développement pour notre pays.
Pour booster la confiance et réactiver les ressorts de l’économie, notre souverain a ainsi décidé de relancer la réflexion stratégique autour du développement du Maroc, à travers un mécanisme novateur et participatif. C’est ainsi que la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD), composée de compétences nationales de diverses disciplines issues des secteurs public et privé, a été créée.
Après plusieurs mois de travaux et de consultations, la CSMD a livré, en mai dernier, son rapport qui dresse un diagnostic précis des insuffisances du modèle actuel. Il apporte également des recommandations pour accélérer la marche vers le progrès et exploiter le plein potentiel de notre pays, en prenant en considération les enseignements tirés de la crise induite par la pandémie du Covid-19. Le cap fixé est clair : poser des bases solides pour le développement d’un Maroc meilleur.
Pour booster la confiance et réactiver les ressorts de l’économie, notre souverain a ainsi décidé de relancer la réflexion stratégique autour du développement du Maroc, à travers un mécanisme novateur et participatif. C’est ainsi que la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD), composée de compétences nationales de diverses disciplines issues des secteurs public et privé, a été créée.
Après plusieurs mois de travaux et de consultations, la CSMD a livré, en mai dernier, son rapport qui dresse un diagnostic précis des insuffisances du modèle actuel. Il apporte également des recommandations pour accélérer la marche vers le progrès et exploiter le plein potentiel de notre pays, en prenant en considération les enseignements tirés de la crise induite par la pandémie du Covid-19. Le cap fixé est clair : poser des bases solides pour le développement d’un Maroc meilleur.
Rapport Moral 2020

En plaçant votre confiance en notre binôme, il y a un peu plus d’un an, vous nous aviez honorés, Mehdi TAZI et moi-même, de la Présidence de cette belle maison qu’est la CGEM pour le mandat 2020-2023.
Notre ambition est de libérer l’économie des freins qui entravent sa croissance et de promouvoir l’acte d’entreprendre, d’autant plus que 2019 a été marquée par un déficit de visibilité et de confiance.
Ainsi, dès le lendemain de notre élection, nous nous sommes attelés à traiter plusieurs sujets fondamentaux tels que les délais de paiement, le financement des TPME ou encore le renforcement de la relation entre les chefs d’entreprises et l’administration fiscale.
Notre ambition est de libérer l’économie des freins qui entravent sa croissance et de promouvoir l’acte d’entreprendre, d’autant plus que 2019 a été marquée par un déficit de visibilité et de confiance.
Ainsi, dès le lendemain de notre élection, nous nous sommes attelés à traiter plusieurs sujets fondamentaux tels que les délais de paiement, le financement des TPME ou encore le renforcement de la relation entre les chefs d’entreprises et l’administration fiscale.
Rapport Moral 2019

Par votre vote de confiance, il y a un an, vous nous aviez, honorés, Faïçal Mekouar et moi, en nous confiant la Présidence de la CGEM pour le Mandat 2018-2021.
Vous aviez alors conforté une démarche, un programme et des priorités. Fruit d’une large concertation, d’une lecture lucide de notre contexte national et international et des réalités de notre économie et de nos entreprises, notre ambition pour la CGEM, nous l’avons construite avec vous et pour vous.
La complexité de nombreux dossiers et les menaces liées à la conjoncture économique difficile du moment, exigeaient un mode opératoire et une organisation qui se devaient d’être inclusifs et mobilisateurs. Une certitude : il y avait urgence, il fallait agir !
Vous aviez alors conforté une démarche, un programme et des priorités. Fruit d’une large concertation, d’une lecture lucide de notre contexte national et international et des réalités de notre économie et de nos entreprises, notre ambition pour la CGEM, nous l’avons construite avec vous et pour vous.
La complexité de nombreux dossiers et les menaces liées à la conjoncture économique difficile du moment, exigeaient un mode opératoire et une organisation qui se devaient d’être inclusifs et mobilisateurs. Une certitude : il y avait urgence, il fallait agir !
Rapport Moral 2018

Si l’année 2017 s’est caractérisée par une amélioration de la situation macroéconomique et un taux de croissance relativement satisfaisant, les performances enregistrées par les activités non agricoles restent en deçà de nos attentes, obérant ainsi une réelle relance économique. Avec une croissance de 2,8% seulement et en tenant compte de l’inflation, le PIB non agricole fait quasiment du surplace. L’activité de nos entreprises aura été impactée à la fois par le retard pris dans le démarrage des investissements publics, en raison de la formation tardive du Gouvernement et par une progression faible de la consommation des ménages. Fait révélateur, le nombre de défaillances d’entreprises a atteint un niveau record avec 8.000 unités en difficultés ! un triplement en 10 ans !
Rapport Moral 2017

Il est difficile de résumer en quelques mots l’engagement de ces forces vives qui font de la CGEM ce qu’elle est aujourd’hui : le représentant officiel des employeurs, la plus puissante et la plus influente organisation professionnelle du Royaume. Le rapport moral de la CGEM, pour l’année 2016, illustre ce militantisme au quotidien, cette densité du travail accompli. Nos Commissions thématiques, nos Fédérations sectorielles, nos CGEMRégions et nos élus à la Chambre des Conseillers ont, chacun dans son rôle, porté haut le flambeau de la défense de l’entreprise avec abnégation et fierté.
Rapport Moral 2016

Il y a un an, vous m’avez renouvelé votre confiance pour un nouveau mandat de 3 ans, en tant que Présidente de la CGEM et je tiens à vous réitérer mes remerciements pour votre soutien.
Ce soutien est traduit également par votre volonté de voir notre Confédération s’inscrire dans la continuité des actions entreprises, élargir sa sphère d’influence et accroître sa représentativité. Et les chiffres sont parlants : en 4 ans, 2.500 nouvelles entreprises, essentiellement des PME et TPE, sont devenues membres de la CGEM.
Aujourd’hui, grâce à vous, la CGEM, fédère 88.000 membres directs et indirects, qui emploient 2.9 millions de personnes et représentent 55% de la valeur ajoutée produite au Maroc.
Ce soutien est traduit également par votre volonté de voir notre Confédération s’inscrire dans la continuité des actions entreprises, élargir sa sphère d’influence et accroître sa représentativité. Et les chiffres sont parlants : en 4 ans, 2.500 nouvelles entreprises, essentiellement des PME et TPE, sont devenues membres de la CGEM.
Aujourd’hui, grâce à vous, la CGEM, fédère 88.000 membres directs et indirects, qui emploient 2.9 millions de personnes et représentent 55% de la valeur ajoutée produite au Maroc.