Exploitation des carrières de différents gisements naturels

29 Novembre 2022
Publiée dans le Bulletin Officiel du 31 octobre 2022, une décision du Ministère de l’Équipement et de l’Eau mentionne que désormais des mesures de contrôle plus strictes seront prises dans l'exploitation des carrières de différents gisements naturels. Autre mesure: l'équipement en nouvelles technologies, pour un suivi transparent et en temps réel de ces exploitations. Le Ministère de l'Équipement et de l'Eau, entend imposer plus de contrôle, mais aussi plus de moyens technologiques, à même de garantir un suivi, en temps réel et en toute transparence, de l’exploitation de ces gisements naturels. Les opérateurs de cette filière devront donc désormais se pourvoir d’équipements et de matériel technique (toute une liste ayant été définie à cette fin) à même de permettre un système de contrôle à distance de l’état des carrières de sable en exploitation. Parmi ces investissements rendus nécessaires, un logiciel informatique à acquérir, afin de calculer l'exacte quantité extraite ou en cours d’extraction dans une carrière donnée. S’agissant des carrières situées en mer, le texte mentionne le fait qu'il faudra désormais à l'exploitant de s'équiper d'un système informatique dédié, pour le suivi et le contrôle à même les navires, avec des technologies embarquées à même de permettre l’enregistrement des données de dragage. Ce système devra notamment contenir un tracé du dragage proprement dit, l’état de ces opérations, la profondeur et l’épaisseur de l’opération de dragage, ainsi que le niveau de remplissage du conteneur du navire et une évaluation des volumes dragués. Les exploitants des différentes carrières du Royaume bénéficient d’un délai, afin de s’équiper en conséquence. Ces nouvelles règles devront entrer en vigueur dans les 12 mois qui suivent la publication de cette décision au Bulletin Officiel. Le ministère a d'ores et déjà prévu des mesures contraignantes, bien souvent plus que nécessaires, afin d'en finir enfin avec certains laisser-aller, injustifiés et préjudiciables, économiquement, mais surtout écologiquement.