Casablanca, le 26 mars 2025 – La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et le Gouvernement de l’État d’Ogun, ont procédé hier, 26 mars à Abeokuta au Nigéria, à la signature d’un protocole d’accord visant à renforcer les relations économiques et commerciales bilatérales entre le Maroc et le Nigéria et à promouvoir des opportunités d’investissement dans plusieurs secteurs stratégiques.
Cet accord, signé par le Gouverneur de l’État d’Ogun, M. Dapo Abiodub et le Vice-Président de la Commission Afrique de la CGEM, M. Ali ZEROUALI, s’inscrit dans la volonté des deux parties de stimuler la croissance économique, encourager l’innovation et favoriser le développement durable. Il porte notamment sur les domaines de l’agriculture, de l’industrie, des énergies renouvelables, des infrastructures et du développement des compétences.
A travers cet engagement, la CGEM accompagnera les entreprises marocaines souhaitant s’implanter sur le marché nigérian et travaillera à renforcer les échanges commerciaux entre le Maroc et l’État d’Ogun. Pour sa part, le Gouvernement d’Ogun s’engage à créer un environnement propice à l’investissement pour les entreprises marocaines et à identifier des projets à fort potentiel.
“Nous sommes ravis d’établir ce partenariat multidimensionnel et mutuellement bénéfique avec l’État d’Ogun, un centre industriel majeur du Nigeria. Ce partenariat s’inscrit pleinement dans l'ambition de la CGEM de promouvoir des chaînes de valeur régionale intégrées à l’économie mondiale, notamment dans l'industrie” a souligné M. Ali ZEROUALI.
“Le Maroc, fort de la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, se positionne aujourd’hui comme un hub crédible et stable au service de la coopération Sud-Sud. A travers cet accord, la CGEM réaffirme ainsi son engagement en faveur d’un co-développement industriel et économique sur le continent, favorisant les complémentarités, les transferts de savoir-faire et les synergies entre acteurs privés africains” a-t-il ajouté.
A noter que la coopération avec le Nigeria, première économie du continent, représente un levier stratégique pour catalyser des flux d’investissements croisés, renforcer les échanges commerciaux intra-africains et bâtir ensemble des écosystèmes industriels compétitifs, durables et créateurs d’emplois.
Un comité conjoint de suivi sera mis en place pour garantir la bonne exécution de cet accord et évaluer régulièrement les avancées réalisées.