La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a relevé le défi en mobilisant 43 patronats internationaux en particulier les patronats du Sud pour lutter contre les effets du changement climatique.
Cette forte mobilisation qui a nécessité une année de travail et de concertations a été couronnée par la signature de la « Déclaration de Marrakech », lors du « High Level Business Summit on Climate Change » organisé par la CGEM, le 16 novembre 2016 à Marrakech en marge de la COP22 et qui a réuni plus de 400 participants.
En effet, la Confédération a milité pour que les États et les gouvernements accordent à l’adaptation une place de choix dans les solutions proposées pour la lutte contre les changements climatiques, tout en favorisant une Gouvernance Africaine Climat, indispensable pour permettre la facilitation de l’accès au financement climat, ainsi que les transferts technologiques.
Selon la Présidente de la CGEM, Mme Miriem Bensalah-Chaqroun, « le changement climatique doit être intégré dans la chaîne de valeur et dans la vision des affaires ».
L’appel de la CGEM a été entendu et les 43 patronats internationaux signataires de la « Déclaration de Marrakech » s'engagent à anticiper et à s'adapter aux risques et aux effets du changement climatique et à collaborer dans ce sens avec les gouvernements et les autres partenaires. Cet engagement ne doit en aucun cas présenter une barrière commerciale pour l’ensemble des pays.
Cela conforte l’ambition de la CGEM qui n’a de cesse d’affirmer haut et fort qu’il est capital de garantir une régulation suffisante et concertée avec un renforcement des capacités, ainsi qu’un accès à l’information et une visibilité sur les politiques publiques.
Le secteur privé, déjà engagé dans le développement de solutions durables (industrie, transport, bâtiment, énergie) est prêt à se mobiliser encore plus pour les domaines peu accompagnés aussi bien dans l’atténuation comme l’efficacité énergétique, que dans l’adaptation comme l’eau et la sécurité alimentaire.
La CGEM a appelé a ce que le secteur privé africain puisse continuer son développement, créer de l’emploi et de la valeur ajoutée dans l’ensemble du continent, et en oeuvrant à promouvoir une compétitivité partagée.