La participation distinguée du Maroc à la 2è Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA 2017), ouverte mardi à Abidjan, est l’illustration de l’engagement "sans faille" du Royaume pour une Afrique émergente, a souligné le président de la commission Afrique et Sud/Sud à la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), M. Abdou Souléye Diop.
C’est sur Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI qu’une délégation conduite par la présidente de la CGEM, Mme Miriem Bensalah-Chaqroun a fait le déplacement à Abidjan, afin de démontrer encore une fois toute l’implication du Maroc, via son secteur privé, dans les efforts visant l’émergence de l’Afrique
Cette participation marocaine intervient dans un contexte multidimensionnel, si on doit noter que tous les secteurs majeurs qui sont "vecteurs de l’émergence du Continent", entre autres, les BTP, la pharmacie, l’énergie, les banques et les finances, se trouvent présents via des Groupes marocains parmi les plus prestigieux, a-t-il précisé.
M. Diop n’a pas manqué de relever que la présence phare du Maroc à cette conférence placée autour du thème "l’émergence de l’Afrique est en marche", intervient également en droite ligne des visites historiques effectuées par SM le Roi dans une multitude de pays africains, dont la dernière visite d’amitié et de travail a été en Côte d’Ivoire.
Le Maroc qui est aujourd’hui un modèle de l’émergence et pour lui-même et pour le Continent, a toujours exprimé son engagement à faire profiter les pays frères et amis de son expertise et savoir- faire dans ce domaine, et à participer aux débats pour un meilleur partage des idées et des réflexions à ce sujet, a rappelé M. Diop.
Et de faire observer que le retour du Royaume à l’Union Africaine (UA) et la demande d’adhésion à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), s’inscrivent dans cette logique et démarche du Maroc pour un Continent prospère et intégré, louant au passage, le rôle de taille que le Maroc joue sur le Continent que ce soit en termes sécuritaires, et de gestion des flux migratoires, que des défis liés à l’émergence et co-développement.