La politique africaine du Maroc vise à assurer un développement économique et social partagé

20 Septembre 2017

 La politique africaine du Maroc vise à assurer un développement économique et social partagé, a affirmé, mardi à Paris, Neila Tazi, vice-présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Le Royaume considère que le développement économique de ce continent doit se faire par les Africains, a souligné Mme Tazi qui intervenait dans le cadre du forum économique "Afrique-Monde Arabe-France, construire un avenir économique commun", rappelant le discours royal d'Abidjan dans lequel SM le Roi Mohammed VI avait indiqué que "l'Afrique doit faire confiance à l'Afrique".

Le Maroc a fait le choix de développer sa présence en Afrique, a-t-elle dit, notant que grâce à sa politique volontariste, le Royaume a réussi à promouvoir des partenariats avec plusieurs pays du continent.

Mme Tazi, qui s’exprimant dans le cadre d’une table ronde sous le thème : "Afrique, monde arabe, France : quelles propositions pour l’avenir ?", a mis en exergue les différentes tournées effectuées par le Souverain dans plusieurs pays africains, faisant observer que le patronat a été toujours associé à ces déplacements royaux.

Elle a sur un autre registre mis l’accent sur l’intérêt accordé au développement du secteur agricole, ainsi qu’à la formation et à la jeunesse dans les différentes conventions signées entre le Maroc et les pays africains.

Mme Tazi a dans ce sens insisté sur le rôle du développement de la formation pour permettre au marché de l’emploi de répondre aux attentes des investisseurs dans ce continent, appelant par ailleurs les pays africains à améliorer leurs cadres législatifs et à s’ouvrir davantage aux PME qui, a-t-elle dit, peuvent contribuer à leur essor économique.

Les autres intervenants à cette table ronde ont souligné l’importance de développer un partenariat triangulaire France-Monde arabe-Afrique, en vue de faire face à plusieurs défis dont celui de la gestion des flux migratoires.

La France et l’Europe en général, le monde arabe et l’Afrique ont un destin commun, ont-ils estimé, plaidant pour le développement de grands projets et des infrastructures de qualité en vue de relancer l’économie dans cette grande zone.

Ce forum a été organisé par l’Institut du Monde arabe (IMA) dans le cadre de ses rencontres économiques annuelles.

Plus de 400 chefs d’entreprise, dirigeants d’organisations économiques et représentants de gouvernements, venus de France, de plusieurs pays arabes et d’Afrique ont pris part à ce forum, organisé en partenariat avec de nombreuses institutions représentant les trois continents et qui vient clore une série de manifestations consacrées à l’Afrique par l’IMA, qui fête ce mois son 30ème anniversaire.

Lancées en 2014, ces rencontres économiques offrent l’occasion pour les décideurs internationaux en lien avec le monde arabe d’échanger sur des enjeux économiques d’actualité et d’élargir leurs réseaux.