La Présidente de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Miriem Bensalah-Chaqroun a plaidé, mercredi 4 novembre à Skhirat, pour une intégration économique plus prononcée entre les pays de la région Sud-Est de la Méditerranée (SEMED) de manière à exploiter les différentes potentialités dont dispose la région.
« Nos échanges représentent à peine 2 % du commerce global de chacun des pays membres de l'accord d'Agadir (...) Il nous reste donc à prendre toute la mesure de ces opportunités ratées et faire en sorte que nos économies tendent vers une intégration économique plus prononcée », a relevé Mme Bensalah Chaqroun, qui s'exprimait à l'ouverture du premier forum des affaires de la région Sud-Est de la Méditerranée (SEMED), organisé à Skhirat par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), sous le thème, « Libérer le potentiel économique de la région SEMED ».
Elle a également souligné que pour libérer ce potentiel, « il n'y a pas de miracle, ni non plus de recette toute faite, tant est-il que chaque pays a des spécificités inhérentes à son histoire et à ses aspirations de développement économique et social ».
La Présidente de la CGEM a aussi précisé que certaines conditions doivent être réunies pour libérer ce potentiel et permettre au secteur privé, d'investir davantage, de produire de la richesse et de créer des emplois pérennes.
Elle a, par la même occasion, ajouté que la stabilité politique est, bien entendu, une de ces conditions, notant que l'environnement des affaires constitue, lui, la pierre angulaire de ce développement.
« L'autre moyen de libérer le potentiel de la région Sud Est de la Méditerranée est de donner à nos entreprises une ouverture sur le monde autre que celle que nous connaissons aujourd'hui », a insisté Mme Bensalah Chaqroun.
Elle a, entre autres, annoncé la création au cours des prochaines semaines, d'un Conseil d'affaires des pays membres de l'accord d'Agadir à Casablanca.