Mme Miriem Bensaleh Chaqroun, présidente de la Confédération Générales des Entreprises du Maroc (CGEM), s'est félicitée du lancement du groupe d'impulsion économique maroco- ivoirien, devant SM le Roi Mohammed VI et le Président Ouattara, rappelant que cette structure est constituée de plus d'une dizaine de commissions sectorielles et thématiques, co- présidées par des chefs d'entreprises représentant les secteurs privés marocain et ivoirien.
Elle a, à ce propos, fait savoir que ce groupe d'impulsion économique se fixe pour objectifs d'être un moteur pour une dynamique nouvelle, faisant observer qu'avec un taux de croissance de 5 pc au Maroc et de 9 pc en Côte d'Ivoire, les deux pays disposent d'énormes potentialités leur permettant un développement socio-économique remarquable.
Le groupe devra permettre aux entreprises des deux pays d'être encore plus compétitives, de générer davantage de valeur ajoutée, de créer des emplois et de trouver de nouvelles formes de partenariat plus efficaces, a-t-elle poursuivi.
Il s'agit aussi "d'adresser les deux marchés de manière cohérente, intelligente avec des intérêts bien assimilés et qui nous obligent à des résultats, à même de faire de ce partenariat privé-privé, un modèle de partage d'expériences traduisant une volonté commune de développer le continent africain'', a-t-elle expliqué.
Dans une allocution lue en son nom, le président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI), Kacou Diagou, a mis en avant les liens exceptionnels d'amitié et de coopération entre le Maroc et la Côte d'Ivoire, caractérisés par une entente et une vision commune du développement par les chefs d'Etats respectifs, notant que ces relations prennent, ces dernières années, un caractère encore beaucoup plus inclusif sous le couvert de l'éco-diplomatie.
M. Kacou a, en outre, souligné l'importance de l'évaluation de la coopération entre les deux pays afin de permettre au Groupe d’impulsion économique de jouer pleinement son rôle en termes d'impulsion et de valeur ajoutée.
Il a émis le vœu de voir ce groupe d'impulsion économique servir 'd'instrument de facilitation'' et non de substitution des organes de coopération déjà existants, et partant, permettre une meilleure implémentation de leurs politiques.
"Le groupe d'impulsion économique, est une pièce fondamentale de l’édifice de la coopération entre la Côte d'Ivoire et le Maroc'', a-t-il dit, estimant qu’il "incombe aux deux parties de le faire vivre et de lui faire porter haut les ambitions communes des deux économies respectives".
Le groupe d'impulsion économique maroco- ivoirien est composé d'une dizaine de commissions qui recouvrent divers domaines, notamment l'entreprenariat, l'agro-business et pêche, l'économie numérique, l'immobilier, le tourisme, le capital humain et la formation, transport- logistique, l'économie sociale et solidaire-artisanat, les banques-finances-assurances, les infrastructures, l'industrie, l'énergie et l'énergie renouvelable.