Londres, 28/06/2016 - Une délégation de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) participe au "Business & Climate Summit" qui se tient du 28 au 29 juin dans la capitale britannique.
Cette conférence internationale, qui regroupe des dirigeants d'entreprises, des investisseurs, des décideurs et des responsables de fédérations patronales de plusieurs pays du monde, vise à élaborer une feuille de route pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le programme de cette grand-messe prévoit la présentation d'exposés par des experts et des débats sur l'importance de l'économie verte et des partenariats pour accélérer la transition vers "une économie à bas-carbone".
Les intervenants doivent aussi débattre de thématiques liées aux engagements pris lors de la COP21 de Paris, la transition énergétique, l'impact des changements climatiques sur l'agriculture et les forêts, la dé-carbonisation des transports en commun et l'accélération de la transition vers l'énergie propre.
Figurent également au menu, des débats sur le commerce et le réchauffement climatique, l'évaluation du plan d'action de la COP21, l'importance de l'innovation pour lutter contre les changements climatiques et le prix à payer par les pays émetteurs de CO2 pour les dommages causés par les émissions nocives.
A rappeler que la CGEM a organisé la veille dans la capitale sa première réunion du "Climate Finance Business Dialogue", tenue en prévision des préparatifs de la COP22 prévue à Marrakech du 7 au 18 novembre.
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des efforts engagés par la CGEM pour coordonner les positions et les initiatives du secteur privé en vue d’assurer le succès de la COP 22 et soutenir la transition énergétique et l’essor de l’économie verte. Deux autres rencontres du "Business Dialogue" sont prévues par la CGEM. La deuxième aura lieu le 17 juillet à Tanger, alors que la troisième se tiendra au Kenya en septembre prochain en vue d'inclure l'Afrique dans ce processus de concertation et dialogue du secteur privé mondial afin de pouvoir mieux cerner les défis auxquels fait face le continent à cause des changements climatiques.