"Le partenariat entre la Banque mondiale et le gouvernement marocain est un partenariat solide et empreint d'un grand respect et d'une confiance mutuels", a déclaré M. Gray dans un entretien paru samedi dans l'hebdomadaire "Maroc Hebdo".
M. Gray, qui commentait la décision de la Banque mondiale de consentir un prêt de 100 millions de dollars au gouvernement Benkirane, a souligné que cette démarche vient appuyer le renforcement des réformes initiées en 2012 à travers des mesures visant à améliorer l'efficience et la pertinence des programmes de formation, notamment par la création d'une agence d'évaluation de l'enseignement supérieur.
Pour dissiper les inquiétudes sur les éventuelles implications de ce prêt, M. Gray a expliqué qu'"il n'y a aucune velléité de la Banque mondiale de mettre l'économie marocaine, ou tout autre économie, sous tutelle", faisant savoir que le Maroc est "un actionnaire" de la Banque mondiale et que la relation liant les deux parties "est faite avant tout de respect mutuel et de confiance".
Dans le sillage des évènements historiques, politiques et sociaux qui se sont déroulés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) depuis 2011, le Maroc s'est engagé dans un processus de transition et de réforme prometteur. Le gouvernement Benkirane a renouvelé cette année son engagement de poursuivre les réformes et d'accélérer l'agenda législatif défini par la nouvelle Constitution. La banque mondiale apporte son soutien analytique, technique et financier au développement du Maroc en coordination avec les autres bailleurs de fonds, selon M. Gray. BD---EXP. KA
MAP 131033 GMT sep 2014